langage en situation - langage d'évocation

Je ne trouve pas dans les programmes de langage d'évocation pour la PS. Je pensais donc que le langage d'évocation n'était travaillé qu'à partir de la MS, on voit des compétences dans les progressions qui le traitent. Mais dans le doc "le langage à l'école maternelle" sur eduscol, il est spécifié que c'est travaillé dès la PS.

Est-ce quelqu'u peut m'éclairer?

Je me réponds. Après une lecture un peu plus approfondie du doc mentionné, il semblerait qu'en PS, on travaille surtout le langage en situation, et que le langage d'évocation ne soit abordé vraiment qu'en MS, mais il doit y avoir des approches en PS, puisque c'est mentionné dans ce document.

Si quelqu'un a des expériences pour illustrer...

En PS, beaucoup d'enfants ont quand même encore du mal à s'exprimer, donc, il leur fait un support pour parler. Tu peux utiliser des photos prises en classe lors des activités pour leur faire raconter ce qu'ils faisaient. Si c'est lors des rituels ou d'activités habituelles, c'est plus facile au début. Puis ensuite, sur une activité ponctuelle d'art plastique par ex. Tu peux laisser les livres à dispo comme ça ils s'en imprègnent et parfois le montre aux autres.
Ensuite, tu prends celui d'un copain pour les faire parler.

Au fur et à mesure de l'année, ils apprennent à se distancier des images.

D'accord. Je ne connais pas grand-chose à la maternelle. Je trouve qu'ils auraient pu mettre un mot sur le langage d'évocation concernant les PS, si tu prends les progs au pied de la lettre, il ne faudrait l'aborder qu'en MS, mais j'imagine que dans la pratique, tu dois t'adapter aux capacités des élèves, c'est comme pour les autres niveaux.

Il ne faut en plus pas oublier qu'à cet age là, tu as des différences énormes entre :

- ceux du début et ceux de fin d'année
- les ainés ou les 2e, 3e dans la fratrie.
- les milieux d'origine
- les compétences propres (plus dans le langage ou dans l'action)

Et il faut arriver à "freiner" ceux qui sont capables de discourir comme des livres et stimuler le sautres

Antoine, dans le Hatier admission français, il parle du langage en maternelle, est ce que tu l'as?

amelieb a écrit:Antoine, dans le Hatier admission français, il parle du langage en maternelle, est ce que tu l'as?

je l'ai justement commandé d'occasion, je suis tombé sur une offre intéressante, avec le Agir de la même collection, mais pas encore reçu.

J'ai relu les parties concernant l'oral en maternelle dans mes bouquins, et pour eux c'est relativement clair, il faut commencer le langage d'évocation dès la PS. Par contre, dans les pgms, plus précisemment les progressions, ce n'est pour moi pas aussi évident.

Parce que pour une question d'entretien, j'aime bien pouvoir justifier par "c'est dans les programmes", et là ça me semble bizarre que ce ne soit pas plus explicitement exprimé.

Antoine a écrit:J'ai relu les parties concernant l'oral en maternelle dans mes bouquins, et pour eux c'est relativement clair, il faut commencer le langage d'évocation dès la PS. Par contre, dans les pgms, plus précisemment les progressions, ce n'est pour moi pas aussi évident.

Parce que pour une question d'entretien, j'aime bien pouvoir justifier par "c'est dans les programmes", et là ça me semble bizarre que ce ne soit pas plus explicitement exprimé.

et comme ce n'est pas clairement dit dans les programmes, certains membres de jury ne le savent pas non plus... (je sais, j'en ai fait les frais)

En parcourant le SCCC, j'ai trouvé une justification à une ancienne question, je copie:

"Vers trois ans, une nouvelle étape conduit l’enfant à entrer dans un langage susceptible d’évoquer des situations ou des événements qu’il n’est pas en train de vivre. Certes, le tout-petit tente aussi de dire ce qui a frappé son attention et qu’il a retenu, mais il ne dispose pas encore des moyens adéquats pour le verbaliser et rencontre donc les plus grandes difficultés à se faire comprendre lorsque son interlocuteur n’a pas vécu la même situation que lui."


donc le langage d'évocation peut se travailler dès la PS "car c'est dans le socle commun"