Un autre sujet que je viens de bosser et de taper sur word (sujet Hachette éducation 2010 2011).
En vous appuyant sur le document proposé, vous répondrez à la question suivante : quelles sont les inégalités entre les Nord et les Sud?
L’IDH (indice de développement humain, créé é par le Programme des Nations unies pour le développement, est calculé à partir de trois critères : le PIB, l’espérance de vie, l’analphabétisme.
L’IDH révèle d’abord des inégalités de richesse
· Le PIB (produit intérieur brut) est l’un des critères retenus pour le calcul de l’IDH : il différencie les pays selon les richesses produites. Les pays riches sont des pays d’Amérique du Nord, d’Europe, d’Oc éanie, ainsi que le Japon. Les pays pauvres se situent principalement en Afrique, en Asie et en Amérique centrale ou du Sud.
· Au Nord, la richesse est concentrée dans les pays de la Triade (Etats-Unis, Canada, Japon, UE). Les pays européens qui appartenaient au bloc Est durant la guerre froide ont pris du retard et leur PIB demeure inférieur à celui des anciens pays du bloc Ouest.
· Au Sud, les situations sont également très diverses : certains pays d’Asie ou d’Amérique latine bénéficient de taux de croissance très élevés tandis que les pays d’Afrique, en particulier les PMA (pays les moins avancés) d’Afrique noire, souffrent de la pauvreté.
L’IDH mesure surtout des inégalités de développement
· Le PIB n’est plus considéré comme un indicateur suffisant pour comparer les pays du monde. En 1990, les Programmes des Nations unies pour le développement, créé l’indice de développement humain afin d’intégrer de nouveaux critères de différenciation : l’espérance de vie à la naissance et l’accès à l’éducation (mesuré par le taux de scolarisation dans le primaire, le secondaire et le supérieur et le taux d’alphabétisation des adultes, c’est-à-dire le pourcentage de personnes âgées de 15 ans et plus sachant écrire et comprendre un texte simple et court traitant de la vie quotidienne). L’IDH mesure ainsi non seulement les progrès économiques d’un pays mais aussi l’amélioration des conditions de vie des populations.
Les pays d’Asie et d’Afrique ont les plus faibles IDH : l’analphabétisation des adultes, surtout des femmes, est encore important et l’espérance de vie à la naissance est réduite. En Afrique, le risque de décès avant 40ans touche encore de nombreuses personnes. Ces difficultés sont liées à un niveau à un niveau de scolarisation inférieur à celui des pays développés, à des problèmes de sous-nutrition ou de malnutrition, au manque d’eau potable, à la diffusion plus rapides des épidémies, à la pénurie de médecins et de médicaments. Beaucoup d’enfants meurent jeunes.
Tous les enfants sont scolarisés dans les pays riches. Dans les pays peu développés, de plus en plus d’enfants vont à l’école primaire, mais 75 millions (Unesco 2008) en sont toujours exclus. Les filles constituent la majorité de ces enfants, même si de nombreux pays ont fait des progrès. Tous les enfants des pays développés vont au collège, contrairement à une grande majorité des enfants des pays pauvres (75% en Afrique).
La qualité de l’enseignement est également très inégale. Dans les pays peu développés, le niveau des enfants qui sortent de l’école est faible, car les professeurs sont peu nombreux, pas assez formés et les écoles manquent de matériel.
Le manque d’éducation et le retard dans l’alphabétisation des adultes rendent plus difficile l’amélioration des conditions de vie. Les progrès de l’éducation favorisent le développement des pays en difficulté. Si la population est plus instruite, elle améliore ses conditions de travail et augmente ses revenus. Les progrès de l’éducation permettent une meilleure information des populations face aux maladies (Sida).
Dans les pays riches, de nombreuses personnes sont également victimes de la pauvreté et si l’analphabétisme n’existe pas car tous les enfants sont scolarisés, il y a tout de même de l’illettrisme.
En vous appuyant sur le document proposé, vous répondrez à la question suivante : quelles sont les inégalités entre les Nord et les Sud?
L’IDH (indice de développement humain, créé é par le Programme des Nations unies pour le développement, est calculé à partir de trois critères : le PIB, l’espérance de vie, l’analphabétisme.
L’IDH révèle d’abord des inégalités de richesse
· Le PIB (produit intérieur brut) est l’un des critères retenus pour le calcul de l’IDH : il différencie les pays selon les richesses produites. Les pays riches sont des pays d’Amérique du Nord, d’Europe, d’Oc éanie, ainsi que le Japon. Les pays pauvres se situent principalement en Afrique, en Asie et en Amérique centrale ou du Sud.
· Au Nord, la richesse est concentrée dans les pays de la Triade (Etats-Unis, Canada, Japon, UE). Les pays européens qui appartenaient au bloc Est durant la guerre froide ont pris du retard et leur PIB demeure inférieur à celui des anciens pays du bloc Ouest.
· Au Sud, les situations sont également très diverses : certains pays d’Asie ou d’Amérique latine bénéficient de taux de croissance très élevés tandis que les pays d’Afrique, en particulier les PMA (pays les moins avancés) d’Afrique noire, souffrent de la pauvreté.
L’IDH mesure surtout des inégalités de développement
· Le PIB n’est plus considéré comme un indicateur suffisant pour comparer les pays du monde. En 1990, les Programmes des Nations unies pour le développement, créé l’indice de développement humain afin d’intégrer de nouveaux critères de différenciation : l’espérance de vie à la naissance et l’accès à l’éducation (mesuré par le taux de scolarisation dans le primaire, le secondaire et le supérieur et le taux d’alphabétisation des adultes, c’est-à-dire le pourcentage de personnes âgées de 15 ans et plus sachant écrire et comprendre un texte simple et court traitant de la vie quotidienne). L’IDH mesure ainsi non seulement les progrès économiques d’un pays mais aussi l’amélioration des conditions de vie des populations.
Les pays d’Asie et d’Afrique ont les plus faibles IDH : l’analphabétisation des adultes, surtout des femmes, est encore important et l’espérance de vie à la naissance est réduite. En Afrique, le risque de décès avant 40ans touche encore de nombreuses personnes. Ces difficultés sont liées à un niveau à un niveau de scolarisation inférieur à celui des pays développés, à des problèmes de sous-nutrition ou de malnutrition, au manque d’eau potable, à la diffusion plus rapides des épidémies, à la pénurie de médecins et de médicaments. Beaucoup d’enfants meurent jeunes.
Tous les enfants sont scolarisés dans les pays riches. Dans les pays peu développés, de plus en plus d’enfants vont à l’école primaire, mais 75 millions (Unesco 2008) en sont toujours exclus. Les filles constituent la majorité de ces enfants, même si de nombreux pays ont fait des progrès. Tous les enfants des pays développés vont au collège, contrairement à une grande majorité des enfants des pays pauvres (75% en Afrique).
La qualité de l’enseignement est également très inégale. Dans les pays peu développés, le niveau des enfants qui sortent de l’école est faible, car les professeurs sont peu nombreux, pas assez formés et les écoles manquent de matériel.
Le manque d’éducation et le retard dans l’alphabétisation des adultes rendent plus difficile l’amélioration des conditions de vie. Les progrès de l’éducation favorisent le développement des pays en difficulté. Si la population est plus instruite, elle améliore ses conditions de travail et augmente ses revenus. Les progrès de l’éducation permettent une meilleure information des populations face aux maladies (Sida).
Dans les pays riches, de nombreuses personnes sont également victimes de la pauvreté et si l’analphabétisme n’existe pas car tous les enfants sont scolarisés, il y a tout de même de l’illettrisme.