par aminerale Dim 19 Fév - 19:12
Béné, pour revenir sur le contrat didactique pour moi, c'est l'accord plus ou moins implicite entre maitre et élève qui porte sur le comportement, mais aussi sur la forme des questions et des réponses sur lesquelles on travaille.
Par exemple, dans un problème : on te donne des nombres et tu dois faire des calculs. Si dans ton problème tu ne donnes pas de chiffres que l'on peut mettre en opération, souvent les élèves sont perdus. Je pense au problème suivant que j'ai proposé à ma fille qui m'a envoyé paitre parce que trop compliqué alors qu'en fait, il suffit de faire des dessins .... mais le dessin, c'est en art plastique, pas en maths !
Le pb : 3 chameliers ont chacun 3 chameaux. Chaque chameau porte 3 paniers. Dans chaque panier, il y a 3 chattes. Chaque chatte a 3 chatons. Combien il y a t-il de pattes ?
En vérifiant sur mon dictionnaire ils parlent du problème de l'âge du capitaine ( sur un bateau, 20 moutons, 10 chèvres, le mousse a 20 ans de moins que le capitaine, quel est l'âge du capitaine ? )pour lequel les élèves font des calculs qui ne riment à rien.
Idem avec tu as 10 crayons rouges dans ta poche droite, 10 crayons verts dans la gauche. Quel âgee as tu ? 20 ans. En réponse à la question : mais pourquoi dis tu ça tu n'as que 8 ans ? Tu ne m'as pas donné les bons nombres.
Il faut aussi voir ce que dit Chevallard : il faut faire passer l'élève du concret à l'abstrait et donc lui permettre de dépasser le cadre strict des problèmes classiques et chercher.