ce qui est demandé pour l'épreuve de francais
"Présentation de la première épreuve écrite : français
L’épreuve vise à évaluer la maîtrise de la langue française des candidats (correction syntaxique,
morphologique et lexicale, niveau de langue et clarté d’expression) ainsi que leurs connaissances sur la
langue ; elle doit aussi évaluer leur capacité à comprendre et à analyser des textes (dégager des
problématiques, construire et développer une argumentation) ainsi que leur capacité à apprécier les intérêts
et les limites didactiques de pratiques d’enseignement du français.
L’épreuve comporte trois parties :
1) La production d’une réponse, construite et rédigée, à une question portant sur un ou plusieurs textes
littéraires ou documentaires.
2) Une partie portant sur la connaissance de la langue (grammaire, orthographe, lexique et système
phonologique) ; le candidat peut avoir à répondre à des questions de façon argumentée, à une série de
questions portant sur des connaissances ponctuelles, à procéder à des analyses d’erreurs types dans des
productions d’élèves, en formulant des hypothèses sur leurs origines.
3) Une analyse d’un dossier composé d’un ou plusieurs supports d’enseignement du français, choisis dans
le cadre des programmes de l’école primaire qu’ils soient destinés aux élèves ou aux enseignants (manuels
scolaires, documents à caractère pédagogique), et de productions d’élèves de tous types, permettant
d’apprécier la capacité du candidat à maîtriser les notions présentes dans les situations d’enseignement.
L’épreuve est notée sur 40 points : 11 pour la première partie, 11 pour la deuxième et 13 pour la troisième ;
5 points permettent d’évaluer la correction syntaxique et la qualité écrite de la production du candidat.
Une note globale égale ou inférieure à 10 est éliminatoire.
Durée de l’épreuve : quatre heures.
La première partie de l’épreuve cherche à valoriser la capacité des candidats à comprendre et à analyser
des textes, ainsi que leur aptitude à établir des relations entre des écrits d’auteurs, d’époques, voire de types
différents qui, sur un même thème, présentent des points de vue complémentaires tout en étant souvent
contrastés.
Cette compétence apparaît nécessaire pour assurer un enseignement suffisamment précis de la
compréhension en lecture, qu’il s’agisse de textes de fiction ou à caractère documentaire. Cet exercice
permet également de vérifier les capacités de lecture des candidats pour qu’ils puissent accéder à des
ressources qui facilitent leur formation professionnelle dans l’ensemble des disciplines.
Cette première partie doit aussi permettre aux candidats de montrer leur capacité à concevoir une
problématique et à écrire un texte argumenté, articulé et cohérent. La forme et la présentation doivent être
claires pour le lecteur et la langue employée de qualité à tout point de vue, comme l’indique l’arrêté :
correction syntaxique, morphologique et lexicale, niveau de langue et clarté d’expression.
Les exemples donnés correspondent à une partie des possibilités ouvertes par le texte de l’arrêté dans la
mesure où ils comprennent seulement des textes littéraires ; des rapprochements entre textes littéraires et
documentaires ou encore entre des textes seulement documentaires sont aussi possibles.
Les questions posées dans ces exemples ne sont pas directement pédagogiques mais elles se réfèrent à
des sujets qui interviennent dans la formation de la personne.
La deuxième partie cherche à vérifier l’acquisition de connaissances fondamentales sur la langue française
par les candidats, condition nécessaire à la mise en place d’un enseignement sur la langue à l’école.
Chacune des deux questions peut porter sur l’un des domaines de l’étude de la langue identifiés dans
l’arrêté (grammaire, orthographe, vocabulaire, système phonologique).
La forme privilégiée dans les exemples est celle du questionnaire centré sur une notion, mais des questions
plus ouvertes comportant aussi une dimension didactique plus affirmée peuvent également être proposées.
La troisième partie est directement en relation avec la pratique de classe pour l’enseignement du français à
partir de supports couramment utilisés dans ce cadre.
Il ne s’agit pas ici de concevoir un enseignement, ce qui devrait être l’objet notamment de la formation
professionnelle qui suit le concours, mais de chercher à apprécier l’adéquation de supports et de démarches
pédagogiques utilisés dans la classe aux notions visées, d’identifier leurs caractéristiques et leurs limites.
Dans les exemples proposés, la réflexion des candidats est soutenue par un ensemble de questions qui
permettent de cerner les principaux aspects de la situation d’enseignement présentée.
Les supports mobilisés ici sont d’une part des documents destinés aux élèves et aux enseignants dans des
situations classiques à l’école élémentaire, mais présentent aussi, pour répondre aux caractéristiques de l’enseignement en maternelle, une situation de langage.
La qualité d’écriture et de maîtrise de la langue française des candidats constitue un critère essentiel pour le
recrutement d’enseignants. Ainsi, dans le barème défini par l’arrêté, une partie des points est dédiée à la correction et à la qualité de la langue écrite qui doit être évaluée sur l’ensemble de l’épreuve.
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