-L’obligation d’instruction, principe voté en 1882 avec les lois Ferry concerne tous les élèves de 6 à 13 ans, cette obligation est ensuite étendue à 14 ans puis 16 ans en 1959 (valable pour les filles & les garçons, résidant sur le territoire français, quelle que soit leur nationalité).
Ne veut pas dire que l’enfant est obligé d’aller à l’école pour recevoir une instruction. Les parents peuvent jouer ce rôle là, ou enseignement à distance (CNED)
L’école maternelle quant à elle n’est pas obligatoire (toutefois une grande majorité d’enfants l’a fréquente…) mais une fois que l’élève est inscrit, le principe de l’assiduité scolaire vaut.
Pour contrôler les absences des élèves, le PE tient un registre d’appel. Il effectue en effet l’appel toutes les demi-journées et transmet les absences au directeur.
Dès que l’élève est absent, la famille doit prévenir le directeur et donner la raison de cette absence. Les motifs légitimes d’absences sont les suivants : maladie de l’enfant ou maladie transmissible/contagieuse d’un membre de la famille / réunion solennelle de famille (mariage, enterrement…), empêchement dû aux difficultés communication / absence temporaire des personnes responsables de l’enfant.
Dès la première absence injustifiée ou dont l’absence n’a pas de motif valable, le directeur prend contact avec les parents.
Si les absences sont supérieures à 4 demi-journées dans le mois alors le directeur transmet au DASEN un dossier individuel d’absence pour élève non assidu.
(D’abord contact avec les parents : avertissements : informe des sanctions et peines, ensuite le DASEN informe le conseil régional, enfin saisine caisse alloc : suspension d’alloc familiale).
- Les cycles : depuis 1989 Loi Jospin. L’objectif est de tenir compte du rythme d’apprentissage de chaque enfant et d’assurer une continuité éducative.
Il existe un conseil de cycle qui regroupe tous les enseignants qui exercent dans le cycle concerné. Ce cycle permet de dresser un bilan sur la progression des enfants, proposer le passage d’un élève d’un cycle à l’autre (ou maintien dans le cycle ou saut de classe)
3 cycles jusque là : cycle 1 : cycle des apprentissages premiers et comprend la PS, MS et GS.
Cycle 2 : cycle des apprentissages fondamentaux : GS, CP, CE1 (la GS étant à cheval sur le cycle 1 et le cycle 2)
Cycle 3 : cycle des approfondissements : CE2, CM1, CM2.
Avec la loi de refondation de l’école modification de ces cycles.
« La scolarité de l'école maternelle à la fin du collège est organisée en quatre cycles pédagogiques successifs :
« 1° le cycle 1, cycle des apprentissages premiers, correspond aux trois niveaux de l'école maternelle appelés respectivement : petite section, moyenne section et grande section ; (donc la GS maintenant appartient uniquement au cycle 1).
« 2° le cycle 2, cycle des apprentissages fondamentaux, correspond aux trois premières années de l'école élémentaire appelées respectivement : cours préparatoire, cours élémentaire première année et cours élémentaire deuxième année ;
« 3° le cycle 3, cycle de consolidation, correspond aux deux années de l'école élémentaire suivant le cycle des apprentissages fondamentaux et à la première année du collège appelées respectivement : cours moyen première année, cours moyen deuxième année et classe de sixième
Cycle 3 désormais cycle de consolidation et non le cycle des approfondissements (c’est le cycle 4 maintenant) + intégration de la sixième dans le cycle 3, pour plus de continuité, éviter une « rupture »
« 4° le cycle 4, cycle des approfondissements, correspond aux trois dernières années du collège appelées respectivement : classes de cinquième, de quatrième et de troisième. »
La première volonté du ministère est bien de faire des cycles ce qu’ils doivent être : c’est-à-dire des espaces-temps longs d’apprentissage sans orientation ni redoublement.
Dernière édition par mathii31 le Lun 1 Juin - 14:14, édité 1 fois